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Les Paradis
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Le cannabis est devenu largement populaire chez les ados. Cette banalisation semble d’autant plus inquiétante que les jeunes consomment de plus en plus de tabac et d’alcool.
Pourtant fumer un joint n’est pas le premier pas vers les drogues dures, les enquêtes le prouvent. L’actuelle politique répressive a donc perdu un de ses arguments. La solution à ce problème de santé est à chercher ailleurs...
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Septembre 1980. Coluche triomphe tous les soirs au Gymnase. "Comique préféré des Français", il est au sommet de sa gloire ; télés, radios et journaux se l'arrachent, et sa maison est l'endroit où se croise tout ce que le pays compte de vedettes... Toujours prêt à pousser le bouchon un peu plus loin, il décide, pour rire, de poser sa candidature à la Présidence de la République. Très vite, la France se bidonne, l'acclame, le soutient. Les sondages s'affolent, sa cote monte en flèche. Et si finalement un clown se faisait élire Président ? Lui-même commence à y croire....
Le film d'Antoine de Caunes "Coluche, l'histoire d'un mec" avec François-Xavier Demaison dans le rôle de Coluche sort le 15 octobre en salles.
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L’actualité
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La vraie face cachée des dessinateurs satiriques
Après La face cachée du Monde (Mille et une nuits) paraît Le vrai Canard (Stock) livre documentaire qui dévoile les dessous de la rédaction du Canard enchaîné. Charlie hebdo devrait lui aussi faire prochainement l’objet d’un livre sous le titre La face couchée de Charlie hebdo rédigé par des journalistes du mensuel CQFD.
Point commun entre tous ces journaux, ils utilisent pas mal de dessinateurs pour illustrer leurs pages. Des dessinateurs nombreux, mais pas forcément épanouis dans leur travail. Ainsi Pancho ne dessine plus dans Le Monde depuis quelques semaines victime du couperet de l’âge de la retraite. Autre départ, mais « volontaire » cette fois-ci, celui de Pessin en 2009 (d’après Marianne 2). On remarquera cependant que dans les deux cas le journal ne semble pas s’émouvoir - restrictions budgétaires exigent - de la disparition de ses colonnes de deux signatures de grand talent.
Au Canard, si la situation des dessinateurs est très enviable financièrement puisqu’au bout de dix ans de collaboration ils sont associés aux importants bénéfices du journal, elle l’est moins pour ce qui est de la reconnaissance de leur travail. En effet, ils n’ont aucun droit de regard sur le choix des dessins publiés puisqu’ils le découvrent le mardi, jour de l’impression de l’hebdo. Il en va de même pour les tarifs, acceptés, mais longtemps calculés à la surface. Un problème désormais résolu, car tous les dessins ont quasiment le même format, idéal pour boucher les trous de la maquette.
À Charlie hebdo Cabu est (pour l’instant ?) le seul dessinateur actionnaire de l’hebdomadaire et les disparités de salaires existent. On l’a découvert lors de « l’affaire Siné » où Wolinski s’est aperçu incidemment que Siné gagnait plus que lui, et que les dessinateurs n’étaient pas toujours associés aux bénéfices des ventes. Point positif dans cet hebdomadaire, un dessinateur, Charb, est rédacteur en chef adjoint et participe à la sélection des dessins à paraître.
En fait, on parle assez peu des dessinateurs dans ces livres-enquête sur le fonctionnement des journaux. Ils sont rarement intégrés aux rédactions et leur rôle y est annexe même s’ils occupent une importante surface rédactionnelle. Décidément, ce métier, déjà en perte de vitesse faute de supports suffisants, n’est pas près d’être reconnu à sa juste valeur.
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On s’intéresse au dessin de presse
Exposition De la censure d’État à la censure privée ? du 18 novembre au 18 décembre 2008 au Centre d’animation Pôle Simon Lefranc, 9 rue Simon Lefranc 75004 Paris.
Tous les jours, sauf dimanche, de 10h à 12h et de 14h à 20h. Tél. : 01 44 78 20 75.
À noter que le jeudi 27 novembre à 20h un débat est organisé autour du thème : Pourquoi publie-t-on ou ne publie-t-on pas un dessin de presse aujourd’hui ? Avec la participation du dessinateur Honoré de Charlie hebdo.
Infos trouvées sur le site
Caricatures & Caricature :
11e Festival de Castelnaudary (France) du 21 au 30 novembre 2008. Les dessinateurs invités sont : Antonelli, Aurel, Batti, Biz, Deligne, Gibo, Giemsi, Hours, Iturria, Jiho, Lerouge, Moine, Mric, Pichon, Raynal, Rousso, Solé, Tignous, entre autres.
Galerie Paul Sibra (mairie), jusqu'au 30 novembre, de 14 h à 17 h.
10èmes Rencontres Internationales de Dessin de Presse (RIDEP) qui se tiendront à Carquefou près de Nantes (France) les 16, 17 et 18 janvier 2009. Le thème de cette édition sera « Un monde de dessins de presse » Affiche signée Plantu. Compte-rendu des éditions précédentes sur ce site.
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Disparition de Guy Peellaert
Décidément il ne restera bientôt plus grand monde pour raconter l’épopée Hara-Kiri. Guy Peellaert qui y participa avec des planches composées de montages photos et de dessins (entre autres, She and the green Rairs avec Roger Wolfs) est décédé le 17 novembre à Paris. Né à Bruxelles en 1934, il se fit connaître avec deux bandes dessinées de style « pop art » Jodelle (1966) et Pravda la survireuse (1968) dont les héroïnes étaient inspirées graphiquement de Sylvie Vartan et de Françoise Hardy.
Il sera ensuite décorateur de cinéma et de théatre avant de se dédier totalement à la peinture et au pastel en s’inspirant de photos des grands mythes américains. Guy Peellaert est également l’auteur d’affiches de films : Taxi Driver, Short Cuts, L'Argent, Paris, Texas, Les Ailes du désir.
C’est lui aussi qui signa les images du générique de l’émission de télévision, Cinéma, cinémas sur Antenne 2, en 1982. Ses œuvres étaient connues dans le monde entier et ont été réunies dans des albums aujourd’hui introuvables : Rock Dreams, Albin Michel 1974, réédité chez Taschen en 2003, The Big Room, Albin Michel, 1986. Le dernier Rêves du 20e siècle, Grasset, a été publié en 1999. En 2004, Claude Ventura lui a consacré un film.
Un aperçu de son travail est visible sur son site officiel
Pellaert disparaît quelques jours avant la réédition au Seuil de l’album Pravda la survireuse (source : Actua BD).
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Sajtinac : dessein animé
Dessinateur pour Stern, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Die Zeit, Sajtinac n’a hélas jamais trouvé en France, où il est désormais installé, une place dans la presse (même si Hara-Kiri, L’Événement du Jeudi, Le Point et Le Monde ont publié épisodiquement ses dessins).
Il faut dire aussi que rares sont les titres dignes d’accueillir un travail d’une telle qualité. Aussi il est revenu à ses premières amours le cinéma d’animation (une quinzaine de films primés dans le monde entier).
Grâce à une féroce obstination et aux possibilités qu’offre désormais la technologie numérique, il a entièrement réalisé seul un long métrage Le tueur de Montmartre. Celui-ci sera projeté le vendredi 28 novembre au Studio 28, 10 rue Tholozé 75018. Séance à 21h 30, prix d’entrée 8 €.
À noter que les dessins du film seront exposés au même endroit les samedi 29 et dimanche 30 novembre de 15h à 21h.
Sajtinac a publié Tango d’enfer (Fluide glacial) et Peinture fraîche (Glénat).
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Soulas c’est cadeau !
Soulas a commencé tardivement dans le dessin de presse et ce doit être pour cela qu’il a toujours su manifester une certaine jouissance dans l’exercice de son métier.
S’amusant avec le trait et la couleur il a su s’écarter de la routine pour collaborer à Hara-Kiri mensuel, La Gueule ouverte, créer son propre journal Zinc avec son ami Nicoulaud, vivre les grandes heures des H.A (Humoristes Associés) et collaborer de longues années à Libération.
Après le départ de ce quotidien, où il a hélas été submergé par le groupe Bazooka et l’arrivée de Willem, ce jeune retraité s’est consacré à la peinture et à la création de bois chantournés. Des œuvres très originales qui mettent en valeur tous les talents de Soulas, ses idées, son humour, son graphisme inventif et ses couleurs joyeuses.
Du 3 décembre 2008 au 10 janvier 2009, Soulas exposera à L’espace culturel André Malraux, 2 place Victor Hugo 94270 Le Kremlin-Bîcetre.
(Fermeture pendant les congés scolaires,)
Tél. :
01 49 60 69 42.
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Clics claque
Tout a commencé par un écho dans Libération (12.11.2008) titré « Le bordel des dessinatrices ». Le terme dessinatrice a tout de suite attiré mon attention et je suis allé voir le site mentioné.
J’y ai trouvé cette explication d’Astrid Girardeau : « L’année dernière, à l’occasion du festival d’Angoulême, Florent Ruppert et Jérôme Mulot organisaient un championnat au monde de bras de fer en ligne entre seize auteurs de bande dessinée (Lewis Trondheim, Frédéric Poincelet, Killofer, Lisa Mandel, Boulet, etc.). En sortait un joli bazar, entre joyeuse malhonnêteté et sacrés coups bas sur et sous la table. » et d’apprendre que cette année les présidents de la 36ème édition, Dupuy & Berberian leur donnent à nouveau carte blanche.
L’idée de Florent Ruppert et Jérôme Mulot est d’ « Ouvrir une maison close (ndlr : sur Internet) avec plein d’auteurs de sexe féminin dedans, et finalement les départager. »
Le site de La Maison Close devrait accueillir d’ici fin janvier les contributions d’auteures qui feront l’objet d’une exposition-installation à l’occasion du festival.
J’avoue ne pas avoir tout saisi (notamment le truc de l’œil de bœuf pour les spectateurs) mais vous pouvez vous faire une idée du projet sur le site et y lire les réactions de Lisa Mandel, Anna Sommer, Aude Picault, Florence Cestac, Nadja, Anouk Ricard, Lucie Durbiano, Catherine Meurisse, Caroline Sury, Pauline Martin, Fanny Dalle Rive, etc.
À noter que le lettrage des textes ressemble curieusement à celui de Willem ou de Kamagurka.
À suivre, comme on dit dans la bande dessinée…
Illustration : extrait de la participation de Catherine Meurisse.
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En bref...
Plus que quelques jours (jusqu’au 16 novembre) pour visiter l’exposition de peintures et dessins satiriques que la Dorothy’s Gallery à Paris a consacré à Barack Obama. Organisée, avant l’élection américaine, avec le soutien du porte-parole de Barack Obama en France Zachary Miller, cette manifestation présentait des œuvres réalisées spécialement pour l'occasion, peintures, photographies, sculptures, installations, vidéos, et des dessins satiriques inédits de Cabu, Honoré, Tignous, Wolinski, Charb, Wozniak, Riss, Jul, Kerleroux et Honoré. Selon Le Figaro, une trentaine d’œuvres ont été vendues entre 90 et 3500 euros.
Dorothy's Gallery, 27, rue Keller 75011 Paris. 01 43 57 08 51
Tous ceux qui n’ont pu visiter l’exposition Jean Gourmelin présentée cet été au Centre Pompidou à Paris vont avoir l’occasion de le faire sur le site que la BPI va mettre en ligne. Parcours biographique, parcours dans les œuvres, videos, rendent hommage à ce dessinateur qui aura 88 ans le 23 novembre 2008.
Précision : Catherine Meurisse dessine toujours pour Les Échos, une fois par semaine.
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Cavanna François
On s’arrache Cavanna. 86 ans le 22 février 2009. Il y a quelques semaines il co-signait avec Stéphane Mazurier et Delfeil de Ton (de Siné Hebdo) Les belles images d’Hara-Kiri (Hoëbeke), aujourd’hui paraît en kiosque un hors-série exceptionnel de Charlie 6€ Hebdo qui lui est entièrement consacré.
Cavanna raconte Cavanna est un document formidable (en dehors de la préface de Philippe Val qui ne glorifie que ses moustaches ?!) car il retrace une vie riche des multiples talents de Cavanna : journaliste, âme des éditions Hara-Kiri, dessinateur (on découvre ses premiers dessins), rédacteur-en-chef inventif et rigoureux, découvreur de talents (il nous offre des portraits de Fred, Choron, Cabu, Gébé, Wolinski, Willem), écrivain à succès, préfacier universel, et encore aujourd’hui chroniqueur à Charlie Hebdo.
Avec le Pr Choron, autre monument dont un film célèbrera le 7 janvier la mémoire, il a su inculquer à des milliers de lecteurs un mauvais esprit et un humour indispensable à toute intelligence humaine.
Il est aussi heureux que cet hommage lui soit rendu de son vivant. D’ailleurs, la publication de ce hors-série accompagne l’exposition éponyme qui sera présentée à Nogent-sur-Marne, sa ville natale, du 15 novembre au 31 mai 2009.
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Chat marche pour lui
Philippe Geluck publie Une vie de chat (Casterman), quinzième album de la série qui célèbre cette année les 25 ans de la création de ce personnage.
Qui aurait pu prédire un tel succès en 1983 lors de la parution du premier opuscule édité en noir & blanc par Bédésup et où le Chat s’appelait encore Sachat ?
Aujourd’hui difficile d’échapper aux produits dérivés, chocolats, chaussettes, montres, vins, statuettes, agendas, mini agendas, etc., dont certains peuvent être commandés dans la boutique de son site officiel.
C’est le cas notamment de la version du Chat en anglais, God save the cat.
La vie du célèbre félin, qui doit beaucoup aux chats de Siné (le Cherche midi), Geluck ne s’en cache pas, est devenu une véritable industrie. Une production médiatisée il est vrai par les nombreuses participations de leur auteur à des émissions télé et radio très populaires. On apprend d’ailleurs sur l’excellent site Actua BD que Philippe Geluck vient de s’installer dans de vastes locaux d’une ancienne brasserie à Bruxelles pour y réunir tous ses collaborateurs : « une traductrice (qui) propage les pensées du Chat en néerlandais, une maquettiste (qui) réalise les travaux divers tels que les agendas et autres projets, un réalisateur (qui) débroussaille les premières animations du Chat pour des essais en dessin animé et les assistants qui l’aident à ranger sa production pléthorique. ». sans oublier Serge Dehaes, son coloriste depuis dix sept ans (également dessinateur : Manager mode d’emploi (Fluide glacial).
A noter que Geluck se lâche aussi chaque semaine dans Siné Hebdo.
Dans un entretien à Paris Match (n° 3102 - 30.10.2008) qui lui consacre une page, Philippe Geluck à la question « Aimeriez-vous que votre Chat vous survive sous une autre plume ? » répond : « J’ai toujours souhaité qu’il s’arrête avec moi. Peut-être parce que j’ai peur qu’on se rende compte que c’est facile à faire et qu’on se dise « C’est un imposteur » ! Jeune, j’étais obsédé par l’idée de ma propre disparition. Le métier que j’exerce est bien sûr une manière de vouloir survivre dans le cœur des autres, d’apporter du bonheur au-delà de soi. ».
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Riss, Carla, Carlito et Bush
L’excellent site Actua BD.com publie un long entretien avec Riss, dessinateur prolixe, auteur à succès et directeur de collection (Hoëbeke), à l’occasion de la parution de ses deux albums, Carla & Carlito, La vie de château (co-édition 12bis/Fayard), et Ma première croisade (Georges Bush s’en va-t-en guerre) publié par Les échappés, maison d’édition parrainée par Charlie Hebdo et dont il est un des actionnaires.
Riss raconte à Didier Pasamonik, son itinéraire professionnel, de la SNCF (comme Gébé) au Charlie Hebdo de Philippe Val, en passant par La Grosse Bertha.
Riss évoque aussi « l’affaire Siné » qui a pas mal ébranlé la rédaction de Charlie. A lire sur le site Actua BD.
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Siné hebdo : ça déménage !
Nouvelle maquette pour Siné Hebdo après huit numéros (plus d’aplats couleur, nouvelles têtières) et nouveaux locaux à Montreuil dans la banlieue parisienne.
Les dessinateurs restent les mêmes : Siné, Berth, Jiho, Diego Aranega, Lindingre, Delessert, Loup, Geluck, Large, Barros, Aurel, Carali, Gab, Faujour et Rémi Malingrëy
Les ventes de la petite entreprise familiale dépasseraient au bout de deux mois d’existence celles de Charlie Hebdo, seize ans d’âge.
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Tous à Toulouse !
Ouverture le 31 octobre du festival Indélébile qui se déroulera à Toulouse jusqu’à la fin novembre. Présentation de la manifestation par ses organisateurs : « Indélébile est un évènement qui cherche à mettre en avant la petite édition et la véritable création graphique et narrative (la bonne bd quoi!).
Indélébile est un évènement qui s'appuie sur des acteurs réels du champ culturel de l'édition. Il est ainsi mis en place par plusieurs associations toulousaines d'édition et de narration graphique que sont : Misma, La toile, La Maison Qui Pue, Thermostat Grill, Rollmops, Imagora, les Requins Marteaux qui viennent de temps en temps de la lointaine Albi. Indélébile fait suite à deux premiers événements intitulés "En Attendant...", qui essayaient de proposer des parcours culturels regroupant des expositions dans différents lieux de Toulouse en avril en octobre 2007. Indélébile défend une culture contemporaine, populaire, libre, créative et festive. Indélébile cherche à conserver la gratuité totale de toutes les expositions et rendez-vous de l'évènement, pour permettre ainsi l'accès du festival au public le plus large. »
Leur slogan : « Cette année, j'ai été au festival Indélébile, c'est vachement mieux qu'Angoulême! »
Plus d’infos sur les différentes expositions, les lieux, le programme complet, sur le site.
À noter que Indélébile annonce une soirée cinéma avec la présence de Bill Plymton qui présentera son dernier long-métrage Idiots and Angels, le dimanche 30 novembre à l'Utopia de Toulouse. Voir la bande annonce.
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Unique à jamais : Reiser
« Nous autres, survivants d'«Hara-Kiri», nous n'avons cessé depuis vingt-cinq ans de parler entre nous de Reiser. Il était le plus jeune. Quand il sut
qu'il allait mourir, il nous dit : «Je ne serai jamais un vieux con.» Il était sûrement celui qui l'aurait risqué le moins !
Curieux, sans cesse à l'affût, voulant savoir, désirant faire, s'éclairer au solaire, avant tout le monde, imaginer une maison intelligente, avant tout le monde, être un pionnier du deltaplane. Il décortiquait, il démontait comment ça marche.
Comprendre les choses, les hommes, la société. Tout l'épatait. La bêtise en action, les réalisations de l'intelligence. L'œil à tout, partout, sur tout, il prenait à témoin. C'est souvent, d'ailleurs, dans ses dessins, que le lecteur est pris à témoin.
Qui c'était, le dessin le plus drôle ? Le dessin de Reiser. Qui c'était, le dessin le plus fort ? Reiser. Vous ne rencontrerez pas un dessinateur qui ne vous dira son admiration pour Reiser. Reiser qui se prononce rézère, pas raïzeur, tâchez de vous en souvenir.
Reiser qui ne se prenait pas pour le plus fort. Pour lui, le plus fort, c'était Gébé. »
Reiser, c’est Delfeil de Ton qui en parlera toujours le mieux.
Ces lignes sont extraites d’un texte paru dans le n°2295 (30.10.2008) du Nouvel Observateur qui rend un hommage au dessinateur disparu il y a 25 ans.
Du 30 octobre au 18 décembre, huit albums légendaires de Reiser seront vendus avec l’hebdomadaire : Vive les femmes !, les Copines, Gros Dégueulasse, la Vie au grand air, Mon papa, On vit une époque formidable, la Vie des bêtes et son tout premier livre Ils sont moches.
Autre raison de célébrer cet auteur mort trop tôt à 42 ans, l’exposition que propose Le Musée de l'Air et de l'Espace (aéroport de Paris-Le Bourget) jusqu'au 4 janvier 2009 et qui rassemble les dessins de Reiser sur l’aviation (entrée libre).
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